jeudi 21 octobre 2010

Un gouvernement imputable


La population québécoise est rendue cynique face à la politique et surtout à ces politiciens. En effet, d’élection et élection les gouvernements essaient de séduire la population en la gavant de belles promesses électorales. Malheureusement une fois que le gouvernement est élu, plusieurs si ce n’est pas la majorité de celles-ci ne se réalisent pas sous divers prétexte. En plus, les élus se servent de leurs promesses qui se réaliseront ou non pour à mousser leur visibilité et la sympathie de l’électorat à leur égards. Alors comment pouvons nous remédier à se problème.

Personnellement, je crois que nous devrions rendre nos élus imputables de leurs promesses électorales. Ainsi, dans la course au pouvoir les partis politiques réfléchiraient deux fois avant de faire un engagement envers la population. Ainsi les partis qui convoiteraient le vote d’électeur obtenu par des promesses y penseraient deux fois avant de formuler celles-ci. Ainsi le discours politique devrait s’articuler autour des idées, de la saine gestion de l’état et des promesses qu’ils s’engagent à réaliser.

Pour effectuer le contrôle des engagements qu’a pris le gouvernement, un organisme indépendant pourrait être créé à cet effet. Par contre, le moyen le plus simple serait d’élargir le mandat du vérificateur général afin qu’il puisse apporter les sanctions aux partis ou aux élus fautifs.

Selon moi, les sanctions pourraient prendre deux formes appliquées individuellement ou en combinées. La première sanction serait d’ordre monétaire. Les élus pourraient se voir attribuer une « amende » pouvant atteindre un montant correspondant au salaire obtenu à la suite de la promesse. La seconde serait de rendre impossible les élus qui n’ont pas tenus leur promesse de se représenter à titre de député. Certes, les partis ne seraient pas touchés directement par les deux sanctions amenées. Bien que nous pourrions également appliquer des conséquences aux partis, je pense que nous devons ramener le pouvoir et donc l’imputabilité des partis vers les élus. En effet, je crois que les organisations politiques devraient être au service des élus et non que le contraire. Ainsi, en rendant chacun des élus imputables de ses actes et de ses appuis, les lignes de partis s’en retrouveraient affaiblies. Avant d’appuyer une promesse électorale ou un projet en cours de mandat allant à l’encontre d’une promesse, les élus y réfléchiraient plus longuement puisqu’ils seraient imputables de part leur vote.

Le contrôle serait un élément important de la réussite d’une telle mesure. Pour aider au contrôle, chacune de promesse devrait être formulée de façon claire, précise, mesurable et s’inscrire dans le temps. Voici trois exemples que pourraient prendre une promesse.

1. Le début de la construction du PEPS de l’Université Laval d’ici le 2010-10-12.
2. L’ajout de 5000 nouvelles places en garderies subventionnées à la grandeur de la province d’ici le 2011-06-13.
3. Une augmentation contrôlée des dépenses ne dépassant pas 2% pour l’année 2011.

Avec des promesses aussi précises, un parti ne pourrait pas formuler une promesse comme nous allons faire une réingénierie de l’état. Le parti devrait ainsi expliquer de façon claire, précise, mesurable et s’inscrire dans le temps en quoi consisterait la dite réingénierie. Bref, avant de promettre, l’idée devra avoir été approfondie, pensée et ficelée.

Je vous invite à lire le texte de Jean-François Peresse et celui de Diane Berard qui vont à l’opposé de mon idée. Ainsi, vous aurez les deux côtés de la médaille. Il ne restera qu’à vous forger votre propre idée. Contrairement aux auteurs de ces textes, je pense que nous devons dissocier les promesses et les choix qui surviennent en cours de mandat ce que ne font pas les deux auteurs de ces articles. La raison est fort simple les promesses sont planifiées tandis que les choix en cours de mandat sont le résultat de la conjoncture.

Nouvelle de la semaine: Être socialiste rendrait intolérant et peu généreux?

Cette semaine, je vous invite à aller lire le texte paru sur www.contrepoints.org qui se nomme: Être socialiste rendrait intolérant et peu généreux. Selon moi, la phrase la plus importante du texte est: "À force de demander à l'état de tout faire, on finit par ne plus rien faire pour l'autre par soi-même." En fait, on pourrait extrapoler que lorsqu'on s'en remait à un tiers parti, on finit par ne plus rien faire.

jeudi 14 octobre 2010

Journée provinciale de sensibilisation à la fatigue au volant

Attention vous pourriez être un meurtrier en puissance. En effet, si vous n’avez pas dormi 8 heures la nuit dernière ou fait votre sieste sur leur du dîner, vous pourriez être la cause d’un décès sur la route.

Heureusement, aujourd’hui c’est la journée provinciale de sensibilisation à la fatigue au volant. La société de l’assurance automobile du Québec tient une rencontre aujourd’hui à l’hôtel Le Dauphin de Drummondville afin de nous sensibiliser sur les dangers de conduire fatigué. Diverses conférences sont prévues dont l’une de Jean-Marie De Koninck toujours présent lorsqu’il est temps de démoniser la voiture et la conduite de celle-ci.

Mon passage préféré du communiqué de presse se situe dans la section des statistiques inquiétantes. Je cite : « Les plus récentes statistiques québécoises (2008) indiquent que la fatigue au volant pourrait être en cause dans 22,3 % des accidents mortels et dans 20,5 % de l'ensemble des accidents avec dommages corporels. En 2008, elle aurait été responsable d'un décès sur cinq sur les routes québécoises. » Ce que j’aime de cette citation sont les temps de verbe. Le rédacteur utilise le conditionnel pour dépeindre une situation dramatique. Or, l’utilisation du conditionnel implique que ce ne sont pas des faits, mais bien des spéculations. C’est aussi valide que si je dis qu’il se pourrait que dans 93.4% des accidents mortels impliquant des femmes, celles-ci avaient les cheveux longs et que leur chevelure a diminué leur champs de vision.

Ce n’est pas sans rappeler les spéculations qui ont amené l’interdiction de l’utilisation du cellulaire au volant. Les deux situations sont basées sur des spéculations et aucune étude ou statistique sérieuses ne viennent appuyer les ouï-dire. Il est facile de faire dire ce que nous voulons bien communiquer à des chiffres ou des statistiques. Le jugement est donc de mise peut importe l’information qui est véhiculée.

Alors si vous prenez le volant ce soir, faites preuve de jugement et revenez avant 9h00 et prenez du Red Bull pour rester éveillé. J’oubliais, pas de boissons énergisantes c’est dangereux. Prenez un Coke à la place. Oubliez l’idée, c’est beaucoup trop calorique Optez donc pour un café. Ce n’est guère mieux, vous aller avoir des problèmes de santé. Finalement, oubliez le projet de prendre votre voiture. Prenez l’autobus et buvez de l’eau!

Nouvelle de la semaine: Le soleil se lève à l'Est

Le soleil se lève à l'Est est un article qui a été publié par Richard Martineau le 12 octobre 2010. Je vous suggère de le lire. Il est très intéressant et il porte à réfléchir. À la suite de la lecture de son texte, je vous invite à vous questionner sur quel sera l'avantage concurrentiel du Québec face au reste de la planete dans un avenir proche.

mercredi 6 octobre 2010

Un logement dispendieux


Au cours des dernières années, nous avons connu des hausses importantes dans le domaine immobilier. Cette hausse se répercute non seulement dans le montant que l’acheteur verse en prêt hypothécaire, mais également en intérêt, en assurance et en taxes foncières. À un point tel, que l’acheteur paie aujourd’hui beaucoup plus pour le même bien (au même taux d’intérêt).

Lorsqu’une personne s’achète une maison, elle opte pour une qualité de vie qu’elle juge supérieure à la vie en appartement. Quant est-il des condos? De nos jours, ils se transigent à des prix comparables à certaines maisons. Pourtant, les condos offrent peu d’avantage face à un logement. Je pense donc que plusieurs personnes payent trop cher pour les avantages que procure l’achat d’un condo.

Le principal avantage de posséder un condo est le pouvoir de bénéficier de l’augmentation de la valeur de la propriété. Or avec le vieillissement de la population, le potentiel de gain à long terme s’effrite de plus en plus. En effet, éventuellement, le nombre de vendeur sera supérieur au nombre d’acheteur ce qui entraînera un recul des prix. Bien que cette réalité ne soit pas pour aujourd’hui, elle arrivera.

Deuxièmement, les acheteurs de condo recherche la possibilité de modifier à leur guise l’aménagement et la décoration. Il est pourtant possible de demander des améliorations à l’intérieur de votre logement monnayant un léger surplus nettement inférieur au coût de l’amélioration. En effet, l’augmentation du loyer ne peut être supérieure à un certain pourcentage de la rénovation. De plus, rien ne vous empêche de changer certains accessoires comme les luminaires, puis de les emporter ou de les vendre au futur locataire lors de votre déménagement.

Finalement, il n’est pas rare d’entendre des acheteurs justifier leur achat par la ritorique « j’étais tanné de payer dans le vide ». Je crois malheureusement que la majorité des gens qui achètent un condo calcul mal le réel coût supplémentaire qu’entraîne le passage du logement vers le condo. En effet, devenir propriétaire entraîne une série de dépenses en plus du paiement de l’hypothèque. Il y a les taxes, les assurances, l’entretien et la réparation et les frais de condo par exemple. Ces sommes représentent beaucoup d’argent par année. Hors, celles-ci n’ajoutent aucune valeur à la propriété. À l’opposé, les locataires sont « protégés » et ne supportent que de légères hausses du coût de leur logement. Ainsi de puis plusieurs années, l’écart entre le coût pour un locataire et un propriétaire s’est accru. En plus de payer plus cher pour le même bien, vous perdez certains avantages comme la présence d’une personne ressource pour les réparations mineures.

Ainsi lorsque le temps viendra le temps pour vous d’acheter un condo, calculez vos paiements par mois (hypothèque avec intérêts, assurances, l’entretien et la réparation les frais de condo) et questionnez-vous si vous serriez prêt à le louer à ce prix, mais également si vous seriez capable de le louer pour ce prix.