La population québécoise est rendue cynique face à la politique et surtout à ces politiciens. En effet, d’élection et élection les gouvernements essaient de séduire la population en la gavant de belles promesses électorales. Malheureusement une fois que le gouvernement est élu, plusieurs si ce n’est pas la majorité de celles-ci ne se réalisent pas sous divers prétexte. En plus, les élus se servent de leurs promesses qui se réaliseront ou non pour à mousser leur visibilité et la sympathie de l’électorat à leur égards. Alors comment pouvons nous remédier à se problème.
Personnellement, je crois que nous devrions rendre nos élus imputables de leurs promesses électorales. Ainsi, dans la course au pouvoir les partis politiques réfléchiraient deux fois avant de faire un engagement envers la population. Ainsi les partis qui convoiteraient le vote d’électeur obtenu par des promesses y penseraient deux fois avant de formuler celles-ci. Ainsi le discours politique devrait s’articuler autour des idées, de la saine gestion de l’état et des promesses qu’ils s’engagent à réaliser.
Pour effectuer le contrôle des engagements qu’a pris le gouvernement, un organisme indépendant pourrait être créé à cet effet. Par contre, le moyen le plus simple serait d’élargir le mandat du vérificateur général afin qu’il puisse apporter les sanctions aux partis ou aux élus fautifs.
Selon moi, les sanctions pourraient prendre deux formes appliquées individuellement ou en combinées. La première sanction serait d’ordre monétaire. Les élus pourraient se voir attribuer une « amende » pouvant atteindre un montant correspondant au salaire obtenu à la suite de la promesse. La seconde serait de rendre impossible les élus qui n’ont pas tenus leur promesse de se représenter à titre de député. Certes, les partis ne seraient pas touchés directement par les deux sanctions amenées. Bien que nous pourrions également appliquer des conséquences aux partis, je pense que nous devons ramener le pouvoir et donc l’imputabilité des partis vers les élus. En effet, je crois que les organisations politiques devraient être au service des élus et non que le contraire. Ainsi, en rendant chacun des élus imputables de ses actes et de ses appuis, les lignes de partis s’en retrouveraient affaiblies. Avant d’appuyer une promesse électorale ou un projet en cours de mandat allant à l’encontre d’une promesse, les élus y réfléchiraient plus longuement puisqu’ils seraient imputables de part leur vote.
Le contrôle serait un élément important de la réussite d’une telle mesure. Pour aider au contrôle, chacune de promesse devrait être formulée de façon claire, précise, mesurable et s’inscrire dans le temps. Voici trois exemples que pourraient prendre une promesse.
1. Le début de la construction du PEPS de l’Université Laval d’ici le 2010-10-12.
2. L’ajout de 5000 nouvelles places en garderies subventionnées à la grandeur de la province d’ici le 2011-06-13.
3. Une augmentation contrôlée des dépenses ne dépassant pas 2% pour l’année 2011.
Avec des promesses aussi précises, un parti ne pourrait pas formuler une promesse comme nous allons faire une réingénierie de l’état. Le parti devrait ainsi expliquer de façon claire, précise, mesurable et s’inscrire dans le temps en quoi consisterait la dite réingénierie. Bref, avant de promettre, l’idée devra avoir été approfondie, pensée et ficelée.
Je vous invite à lire le texte de Jean-François Peresse et celui de Diane Berard qui vont à l’opposé de mon idée. Ainsi, vous aurez les deux côtés de la médaille. Il ne restera qu’à vous forger votre propre idée. Contrairement aux auteurs de ces textes, je pense que nous devons dissocier les promesses et les choix qui surviennent en cours de mandat ce que ne font pas les deux auteurs de ces articles. La raison est fort simple les promesses sont planifiées tandis que les choix en cours de mandat sont le résultat de la conjoncture.
Personnellement, je crois que nous devrions rendre nos élus imputables de leurs promesses électorales. Ainsi, dans la course au pouvoir les partis politiques réfléchiraient deux fois avant de faire un engagement envers la population. Ainsi les partis qui convoiteraient le vote d’électeur obtenu par des promesses y penseraient deux fois avant de formuler celles-ci. Ainsi le discours politique devrait s’articuler autour des idées, de la saine gestion de l’état et des promesses qu’ils s’engagent à réaliser.
Pour effectuer le contrôle des engagements qu’a pris le gouvernement, un organisme indépendant pourrait être créé à cet effet. Par contre, le moyen le plus simple serait d’élargir le mandat du vérificateur général afin qu’il puisse apporter les sanctions aux partis ou aux élus fautifs.
Selon moi, les sanctions pourraient prendre deux formes appliquées individuellement ou en combinées. La première sanction serait d’ordre monétaire. Les élus pourraient se voir attribuer une « amende » pouvant atteindre un montant correspondant au salaire obtenu à la suite de la promesse. La seconde serait de rendre impossible les élus qui n’ont pas tenus leur promesse de se représenter à titre de député. Certes, les partis ne seraient pas touchés directement par les deux sanctions amenées. Bien que nous pourrions également appliquer des conséquences aux partis, je pense que nous devons ramener le pouvoir et donc l’imputabilité des partis vers les élus. En effet, je crois que les organisations politiques devraient être au service des élus et non que le contraire. Ainsi, en rendant chacun des élus imputables de ses actes et de ses appuis, les lignes de partis s’en retrouveraient affaiblies. Avant d’appuyer une promesse électorale ou un projet en cours de mandat allant à l’encontre d’une promesse, les élus y réfléchiraient plus longuement puisqu’ils seraient imputables de part leur vote.
Le contrôle serait un élément important de la réussite d’une telle mesure. Pour aider au contrôle, chacune de promesse devrait être formulée de façon claire, précise, mesurable et s’inscrire dans le temps. Voici trois exemples que pourraient prendre une promesse.
1. Le début de la construction du PEPS de l’Université Laval d’ici le 2010-10-12.
2. L’ajout de 5000 nouvelles places en garderies subventionnées à la grandeur de la province d’ici le 2011-06-13.
3. Une augmentation contrôlée des dépenses ne dépassant pas 2% pour l’année 2011.
Avec des promesses aussi précises, un parti ne pourrait pas formuler une promesse comme nous allons faire une réingénierie de l’état. Le parti devrait ainsi expliquer de façon claire, précise, mesurable et s’inscrire dans le temps en quoi consisterait la dite réingénierie. Bref, avant de promettre, l’idée devra avoir été approfondie, pensée et ficelée.
Je vous invite à lire le texte de Jean-François Peresse et celui de Diane Berard qui vont à l’opposé de mon idée. Ainsi, vous aurez les deux côtés de la médaille. Il ne restera qu’à vous forger votre propre idée. Contrairement aux auteurs de ces textes, je pense que nous devons dissocier les promesses et les choix qui surviennent en cours de mandat ce que ne font pas les deux auteurs de ces articles. La raison est fort simple les promesses sont planifiées tandis que les choix en cours de mandat sont le résultat de la conjoncture.